De l’avenir de l’écrit.
Le 8 septembre ont débuté les premières Journées nationales d’Action contre l’Illettrisme. En 2011, l’Insee dénombrait 2.5 millions de personnes n’ayant pas une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture et du calcul pour être pleinement autonomes. Pourtant un peu plus de la moitié de ces personnes occupent un emploi. Réalisant des tâches subalternes, ces salariés n’ont pas la possibilité de progresser dans leur travail. Plus encore, l’évolution du monde de l’entreprise exige d’eux davantage de compétences dans le domaine de l’écrit, y compris pour des postes en apparence peu concernés. Selon le directeur de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme, « il est de plus en plus demandé aux salariés de laisser des traces des initiatives prises, de faire des rapports, des retours d’expérience, etc ». La multiplication des consignes de sécurité et des règles sanitaires passe également par l’écrit.
Le site de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme présente notamment un grand nombre d’actions menées dans le domaine éducatif et familial.